É-COU-TER!
Hier, on a clos un projet en cours de français. Super le fun, ce projet : chaque équipe avait une capsule grammaticale comportant 3 sujets de la Langue à présenter à 7 personnes pendant 10 minutes, puis il y avait une rotation et on allait voir un autre présentateur. Dans mon équipe, j'étais le présentateur, les 3 filles étant trop gênées pour l'être (elles sont du genre à se faire une vie mais à ne pas la dévoiler à quiconque (tsé le genre de fille qui fait de l'équitation et qui se tape des A+ mais qui ne parle à personne? bah c'est ça!)).
J'avais préparé un diaporama résumant la matière, celui-ci étant sensé me servir d'aide mémoire avant tout.
Vous remarquez les fantaisies que je m'y suis faites. Bien sûr, je ne me suis jamais rendu jusqu'à la dernière diapositive. Bref, hier, je me suis pointé en classe relativement bien préparé, avec le sourire et mon portable.
La cloche n'est pas sonnée encore, je remarque que les filles n'ont pas encore fini l'affiche... pas grave, j'ai mon diaporama! Elles tiennent quand-même à l'afficher, okay, c'est correct!
Les présentations commencent.
Première série :
Je n'ai pas encore expliquer une notion qu'une camarade de classe crie «J'comprends pas!». Une fille de mon équipe se lève et dit «Ouain Félix t'explique mal»... joignant parole aux mots, elle me tourne le dos et commence à expliquer. Je reste donc assis sur le bureau en regardant dans le vide durant les 9 minutes restantes
Deuxième série :
Personne n'écoute. Tout s'est joué entre moi et une camarade. Celle-ci était intéressée à savoir ce que j'avais à lui apprendre, mais elle a préféré me poser des questions que d'écouter les mots sortir de ma bouche naturellement. Mais c'est correct, elle me respecte! C'est mieux que les autres, qui lançaient des boulettes de papier et qui parlaient (criaient?) de tout et de rien.
Troisième série :
C'est la gang de hots de la classe. «Oh my fucking god que ça va être le pire coup», me suis-je dit. Mais non! Certes des bornés ont parlés. Certes tous m'ont posé des questions stupides sur les relations que j'avais avec mes amis (comme si j'étais adepte de ça?!). Mais, au moins, deux gars forts tannants habituellement ne se sont pas laissés dérangés et ont rappellé leurs camarades à l'ordre. En plus, ils m'ont écouté et ont posé des questions... ô les bons élèves!
Quatrième série :
Je ne m'en souviens juste plus. J'étais rendu à crier pour que tout le monde m'entende... mais à quoi bon, puisqu'ils ne m'écoutaient pas?
Les gens de ma classe m'ont aussi surpris sur le fait qu'ils préfèrent recopier mon diaporama mot-pour-mot plutôt que de m'écouter expliquer et analyser ce qu'ils veulent... tsss...
Bref, je pensais que ça filerait mieux aujourd'hui mais je reste fâché de l'irrespect naturel dont je suis constamment victime dans ma classe.
3 commentaires:
Je te comprends totalement... C'est tellement dur aujourd'hui de se faire respecter. Quand on est différent, c'est encore pire. Tiens, par exemple: Je suis devenue gothique cette année. Ça créé une folie chez les élèves de l'école. Je me faisais pointée du doigt, criée des noms, poussée dans les couloirs... que de l'irrespect, à part de chez mes amis bien sûre (Et j'en ai pas beaucoup). Mais au fond de moi, je rirais. Pourquoi? parce que je voulais un peu me prouver combien je monde est stupide et combien, ô, ça me passe deux mètres par dessus la tête! Que j'en ai tellement rien à faire d'eux! Que quand moi je serai devenue une grande avocate, la meilleure! et que eux seront mendiants dans la rue, c'est qui qui rira?! Rira bien qui rira le dernier! Et c'est vrai! T'es intelligent(e), alors formes toi vite à la gloire!!
Signée : Jeune demoiselle
l'irrespect il y a en partout et depuis toujours...je pense qu'au jour d'aujourd'hui peu de gens connaissent le sens du mot "respect".moi je suis comme une reveuse qui n'aurait que trop souvent les pieds sur terre... les insultes les coups bas l'irrespecter me touche profondément ...de jours en jours j'espére que ca s'arragera mais non !!!
je pense qu'il faut juste vivre avec et respecter les autre en espérant qu'en retour il nous respecterrons....
une reveuse cloués au sol ...
Deux anonymes, c'est assez rare... et deux filles de surplus!
À vous lire, je vous comprend.
Rêveuses, vous êtes. Loins, vous irez.
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