17 oct. 2009

« WikiReader, un futur cas d'école? »

[...] parce que des fois vous éveillez ma curiosité qui me donne tout de suite envie d’en savoir plus, ou bien alors j’ai besoin de retrouver un truc ponctuel et précis (une date, une définition, une formule scientifique, etc.). Vous savez comme moi que le retenir par coeur, c’est pas mon fort! J’ai une phénoménale capacité d’oubli, que vous avez encore dit à mes parents la semaine dernière! Bien sûr, je peux sagement lever le doigt et vous le demander directement, mais si c’est une chose que je devrais savoir et que j’ai oubliée, je vais pas oser vous déranger pour ça. Je peux aussi demander à mon voisin, mais il ne sais pas forcément, et puis ça peut perturber le cours...

- L'élève à son enseignant (1)



Poulpy, ce soir, abordait certains chiffres concernant Wikipédia. De notre côté de l'océan, en parallèle, Marielle Potvin me demandait si je connaissais le WikiReader. Mais, ma foi, ce gadget n'est-il pas une sublime créature?



WikiReader, c'est Wikipédia en entier, dans la langue de votre choix, dans la machine! La machine : trois boutons (rechercher — historique de nos recherches — une page au hasard), un écran tactile pour faire défiler et pour taper au clavier, lequel est fait pour qu'on puisse lire aussi bien sous un gros soleil ou à l'extérieur, une pile censée durer un an sans recharge et, pour couronner le tout, des matériaux antiégratignures. Le système, quant à lui, est un logiciel libre! Et le plus beau là dedans, c'est que le système ainsi que les informations tiennent dans une carte SD, qui est vendue avec et qu'on insère dans la machine. L'ingéniosité c'est que, dans quelques années, quand Wikipédia aura plus de 4 000 000 d'articles encyclopédiques (actuellement 862 674!), il ne faudra pas racheter une machine plus puissante, il suffira de s'acheter une nouvelle carte avec une mémoire plus grande, à un prix de plus en plus dérisoire. Et la procédure de mise à jour de l'information est, dit-on, ridiculement facile à accomplir!

Déjà, je crois que c'est un outil hyper cool à utiliser en classe. C'est certain que ce n'est pas Internet, encore moins un contact avec l'extérieur de l'école. Mais c'est l'avantage que j'y vois : on connait la mentalité de certains enseignants et profs qui n'aiment pas voir de cellulaire, d'hyperportable ou de portatif à l'école, encore bien moins dans leur classe. Leurs arguments? Divers, dont le fait que ça dérange le cours, que ça prend l'attention de l'élève (alors que celle-ci doit être portée sur la voix du prof et au tableau), qu'ils ont peur de se faire filmer/enregistrer puis que ça se retrouve sur le Net, etc. Le WikiReader ne contient ni enregistreur, ni lentille d'image, ni connexion quelconque à un quelque réseau. Tout ça pour dire que, comme j'ai dit tantôt, c'est certain que ce n'est pas Internet, mais c'est parfait pour l'intégration petit à petit des TIC dans nos classes, pour montrer aux adultes que c'est pas méchant et aux jeunes que ce n'est pas que du divertissement :-)

Car pour l'instant, on a un prof qui nous amène parfois au local d'info et un autre qui se croit *full* techno quand il passe son cours avec un canon-projecteur à l'avant. Les autres, eux, abusent (mais c'est mon opinion) du rétroprojecteur. Des enseignants super gentils et compétents! Mais bon...

Note 1 : titre gentiment volé à l'article de Framablog (sous forme de dialogue entre un prof et un élève, sur le WikiReader à lire absolument!)

2 commentaires:

Zippy a dit...

Je préfère encore un ebook reader comme celui de sony ou celui d'amazon, au moins on n'est pas limité a wikipédia.

A noter que le gouverneur de la californie Arnold Shqardzengger (le nom imprononçable là) et en train de remplacer TOUT les manuels scolaire par des ebook!

jf a dit...

Très portable ce petit bidule! Il pourrait être effectivement pratique...

De notre côté, tous nos étudiants ont une tablette PC pour étudier en TGÉ depuis le mois d'aout dernier. Ils ont donc non seulement accès à Wikipédia, mais à toutes les ressources d'Internet en tout temps. On ajoute à cela tous les documents de cours et leurs notes personnelles en format électronique seulement. Et pour la touche finale, ils ont tous les logiciels nécessaires pour les cours du programme. Tout cela à la portée des doigts durant les 3 années de leurs études.

Par contre, cela ne rentre pas dans leur petite poche de chemise...

Je raconterai l'expérience dans mon blogue prochainement si cela t'intéresse de connaitre une nouvelle façon de faire les choses.

Pis en passant, j'ai fait enlever le rétroprojecteur de la classe et le canon est encore important, mais secondaire.

Et pour une fois, les étudiants sont aussi emballés que le prof! :-)

(... Ah? août s'écrit maintenant aout... j'aime bien ce nouvel Antidote!)